QUESTION D'ARGENT - Le magazine Le Particulier publie dans son numéro de novembre, déjà en kiosque, la deuxième édition de son baromètre des charges de copropriété, enquête à laquelle plus de 1 000 lecteurs ont répondu.
Avec Le Particulier
En tant que copropriétaire, il vous est peut-être déjà arrivé de vous plaindre du niveau élevé de vos charges. Pour autant, êtes-vous en mesure de les chiffrer avec précision? Et si oui, savez-vous si ce chiffre vous situe dans la moyenne, dans la catégorie des copropriétés économes ou dépensières? Pour vous permettre de répondre à cette question, le magazine Le Particulier publie dans son numéro de novembre, déjà en kiosque, la deuxième édition de son baromètre des charges de copropriété, enquête à laquelle plus de 1 000 lecteurs ont répondu. Les derniers résultats de cette enquête révèlent ainsi que la moyenne des charges pour la France entière, tous immeubles confondus, a atteint, en 2010, 29,36 €/m²/an (soit 2.348,80 € de charges pour un appartement de 80 m²) et 41,82 €/m²/an pour les immeubles dotés de tous les services et équipements (gardien, chauffage collectif, ascenseurs et espaces verts), soit 3.345,60 € de charges pour un appartement de 80 m².
1. Quels sont les principaux postes de dépense?
Sans surprise, c'est le chauffage collectif qui coûte le plus cher: 11,12 € m²/an, soit 26,59 % du budget total des charges pour une copropriété dotée de tous les équipements et services. Suit de près le coût du personnel salarié, essentiellement les gardiens d'immeuble (8,25 € m²/an, soit 19,73 % du budget global), puis les dépenses d'entretien des parties communes (6,21 €/m²/an, soit 14,84 % du budget).
Ce sont les immeubles les plus anciens qui sont les plus dépensiers. Il en coûte ainsi 51,65 € m²/an pour les copropriétés construites avant 1948, contre 32,89 € m²/an pour celles construites depuis 2005. Enfin, les copropriétés parisiennes sont les plus chères: 53,53 € m²/an contre, par exemple, 34,50 € m²/an en Rhône-Alpes.
2. Comment puis-je noter ma copropriété ?
En se fondant sur son enquête statistique, Le Particulier a mis au point une étiquette «charges» (sur le modèle du diagnostic de performance énergétique, DPE), qui permet de noter chaque copropriété sur une échelle de A (pour les plus économes) à G (pour les plus dispendieuses). Un simulateur en ligne (sur www.leparticulier.fr) permet d'effectuer une évaluation personnalisée. Il suffit d'indiquer son code postal, la superficie de son appartement en m², le montant de ses charges annuelles et la typologie de sa copropriété (présence ou absence d'ascenseur, gardien(s), espaces verts et chauffage collectif), pour obtenir la note de son immeuble, comparé à l'ensemble des copropriétés similaires situées dans la même région.
3. À quoi sert cette étiquette?
Cette étiquette, qui permet de visualiser instantanément le niveau de charges d'un immeuble, est destinée à:
• informer les futurs acquéreurs d'un appartement du niveau de charges de la copropriété, compatible ou non avec le budget dont ils disposent;
• alerter les copropriétaires en place en cas de charges anormalement élevées, afin de les inciter à mettre en œuvre des mesures d'économie;
• amener les syndics à redoubler d'efforts pour contrôler et réduire le montant des charges des copropriétés qu'ils gèrent, sachant qu'un trop fort pourcentage d'immeubles «dépensiers» dans leur portefeuille constituerait pour eux une contre-référence.